Ni sardines, ni à la consigne, les bébés garderont bonne mine !
pour la qualité de l’accueil et de la
scolarisation des jeunes enfants
Nous nous opposons :
- aux mesures qui portent atteinte à la qualité des modes d’accueil : diminution des taux
d’encadrement des enfants, déqualification des professionnels (modifications du décret sur
l’accueil collectif), création de dispositifs dérogatoires aux normes d’accueil (jardins d’éveil,
regroupements d’assistantes maternelles) ;
- aux suppressions de postes d’enseignants qui se traduisent par la perte de dizaines de
milliers de places en école maternelle pour les jeunes enfants.
Nous demandons :
- le développement des structures publiques ou à but non lucratif, pour l’accès aux modes
d’accueil ;
- le rétablissement des postes supprimés dans l’éducation nationale, permettant à chaque
famille qui le souhaite de scolariser son enfant entre 2 et 3 ans dans des conditions
adaptées à cet âge d’entrée à l’école maternelle ;
- l’amélioration des taux actuels de professionnels qualifiés, dans les établissements
d’accueil et à l’école maternelle ;
- un plan d’urgence pour la formation des professionnels par l’accroissement substantiel
des places et des crédits dans les écoles de formation (auxiliaires de puériculture,
éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, enseignants et agents territoriaux spécialisés
en école maternelle) ;
- l’abaissement du reste à charge financier pour les familles, leur permettant d’accéder au
mode d’accueil de leur choix, pour aller progressivement vers la gratuité des modes d’accueil.